Mieux comprendre pour mieux accompagner.
Et si vous pouviez faire la différence, simplement en observant ?
Peut-être avez-vous remarqué qu’un de vos proches évite de manger en groupe, semble obsédé par son poids, ou alterne des phases de restriction alimentaire et de crises de boulimie. Peut-être que quelque chose vous alerte… sans que vous puissiez vraiment mettre de mots dessus.
Vous n’êtes pas seul·e dans ce flou. Reconnaître un trouble du comportement alimentaire (TCA) chez un proche peut être déroutant. Et pourtant, c’est souvent l’entourage qui perçoit les premiers signaux – bien avant que la personne concernée ne les admette elle-même.
En tant que sophrologue en Eure-et-Loir, j’accompagne chaque semaine des personnes en souffrance, souvent venues grâce à l’attention bienveillante d’un parent, d’un conjoint ou d’un ami. Comprendre les signes, c’est parfois le premier pas vers la guérison.

Alors, comment les repérer ? Quels comportements doivent alerter ? Et surtout : comment réagir avec justesse ?
Comprendre les TCA : bien plus que des “problèmes d’alimentation”
Qu’est-ce qu’un trouble du comportement alimentaire ?
Un TCA n’est ni une lubie passagère, ni un simple souci de volonté. C’est un trouble psychique et physiologique complexe, qui impacte le rapport à la nourriture, au corps et à soi.
Les formes les plus courantes incluent :
- L’anorexie mentale : restriction extrême de l’alimentation, peur intense de grossir, déni de la maigreur.
- La boulimie : épisodes de crises alimentaires suivies de comportements compensatoires (vomissements, sport excessif, jeûne…).
- L’hyperphagie boulimique : crises sans comportement de compensation, souvent liées à une grande détresse émotionnelle.
Et il existe bien d’autres formes, parfois moins visibles mais tout aussi destructrices.
Un enjeu de santé publique
En France, les TCA concernent près de 10 % des adolescents et jeunes adultes, et leur fréquence est en augmentation depuis la pandémie. Selon la Haute Autorité de Santé, ils représentent la deuxième cause de mortalité psychiatrique après la dépression.
C’est dire l’urgence de les repérer tôt, surtout quand on sait que plus la prise en charge est précoce, meilleures sont les chances de rémission.

Les signaux d’alerte : que peut-on observer ?
Des changements physiques… mais pas seulement
Beaucoup de proches attendent une perte de poids visible pour s’inquiéter. Or, tous les TCA ne se traduisent pas par un amaigrissement.
Voici quelques signaux d’alerte, physiques et comportementaux :
Indices corporels
- Variation de poids brutale (perte ou prise)
- Fatigue persistante, teint terne
- Perte de cheveux, ongles cassants
- Frilosité excessive, troubles menstruels
Signes dans le comportement alimentaire
- Sauter des repas ou manger en cachette
- Décompter les calories obsessionnellement
- Suivre des régimes restrictifs sans encadrement
- Manger très vite, ou au contraire extrêmement lentement
- Vomissements fréquents, usage de laxatifs
Comportements sociaux et émotionnels
- Isolement progressif, refus des repas partagés
- Anxiété ou irritabilité autour de la nourriture
- Rituels alimentaires rigides
- Discours négatif sur le corps ou culpabilité après avoir mangé

Ces comportements ne sont pas toujours faciles à repérer, surtout si la personne s’efforce de les cacher. Mais un ensemble de petits changements peut dessiner une alerte claire.
Que faire quand on a un doute ?
Commencer par l’écoute, sans jugement
Une phrase revient souvent dans mon cabinet à Chartres :
“J’ai peur de mal faire… alors je n’ai rien dit.”
Et je comprends cette crainte. Car lorsqu’on aborde un sujet aussi sensible, chaque mot compte.
Mais sachez ceci : votre écoute bienveillante est un levier puissant.
Voici quelques clés :
- Privilégiez un moment calme, en tête-à-tête.
- Exprimez vos inquiétudes sans accuser : “Je t’ai senti·e moins en forme ces derniers temps, je m’inquiète pour toi.”
- Restez à l’écoute, même si la réaction est défensive.
- Ne minimisez pas. Ne dramatisez pas non plus.
- Proposez de l’aide, sans l’imposer.
Encourager à consulter des professionnels qualifiés
Il est crucial d’orienter vers une équipe multidisciplinaire : médecin, psychologue, diététicienne à Chartres ou en visio, sophrologue en Eure-et-Loir, etc.
Chacun de ces professionnels peut jouer un rôle complémentaire dans la prise en charge. La sophrologie, par exemple, apporte un vrai soutien dans la reconnexion au corps, à la respiration, à l’émotion.
Se faire accompagner soi-même en tant que proche
C’est une réalité dont on parle peu : accompagner quelqu’un atteint de TCA est éprouvant.
On doute, on culpabilise, on s’épuise.
C’est pourquoi je recommande souvent aux familles ou conjoint·es de consulter également. Un espace de parole peut être un immense soulagement. À Chartres ou en visio, des accompagnements sont possibles pour vous aussi.
Les solutions disponibles à Chartres et en visio
Une approche globale, humaine et personnalisée
Si vous êtes en Eure-et-Loir, sachez qu’il existe plusieurs types de professionnels spécialisés :
- Diététiciens à Chartres qui travaillent avec douceur, sans jugement ni régime restrictif
- Nutritionnistes pour un suivi médicalisé
- Sophrologues comme moi, qui vous aident à travailler sur les émotions, le stress, l’image corporelle
- Et des psychologues ou psychothérapeutes partenaires, pour un accompagnement plus profond
👉 Et si vous n’êtes pas à Chartres, la visio est une solution idéale : confidentielle, souple, et souvent plus facile pour celles et ceux qui ont du mal à franchir le pas en cabinet.
Vous êtes peut-être le déclic qu’il ou elle attend
Les troubles du comportement alimentaire n’arrivent jamais “pour rien”.
Mais avec de l’écoute, de l’amour… et un peu de guidance, on peut tout changer.
Si vous avez le moindre doute, n’attendez pas. Posez des questions. Ouvrez la porte. Et surtout, sachez que vous n’êtes pas seul·e.

💬 En tant que sophrologue à Chartres, je propose un premier échange gratuit pour toute personne concernée – patient ou proche. Parlez-m’en. Je suis là.
FAQ – Foire aux questions
❓ Peut-on repérer un TCA même si la personne ne perd pas de poids ?
Oui. La souffrance psychique est parfois invisible. L’obsession alimentaire, la culpabilité après les repas, l’isolement sont souvent plus révélateurs que le poids.
❓ Quelle différence entre un diététicien et un nutritionniste ?
Le diététicien est un professionnel paramédical diplômé d’État. Le nutritionniste peut être médecin ou simplement expert en nutrition (selon son parcours). À Chartres, les deux approches sont complémentaires.
❓ La sophrologie peut-elle vraiment aider ?
Absolument. Elle agit sur la gestion des émotions, l’image corporelle, le stress post-crise, et offre un espace de respiration mentale souvent salvateur.
❓ Et si la personne refuse toute aide ?
C’est fréquent. Continuez à montrer que vous êtes là. Parfois, le simple fait de se sentir vu·e et aimé·e suffit à amorcer un changement.
❓ Comment proposer une aide sans braquer mon proche ?
Évitez les jugements. Utilisez le “je” plutôt que le “tu”. Soyez disponible, discret·e, et proposez plutôt que d’imposer.